La
ficelle de Guy de Maupassant
Résumé
C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan, maître Hauchecorne. Maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, avec lequel il est fâché. Plus tard, un crieur public fait savoir que quelqu’un a perdu un portefeuille. Maître Hauchecorne est accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille. il est dénoncé par Malandain. Convoqué chez le maire pour s’expliquer,on ne peut rien retenir contre Hauchecorne, mais il n’arrive pas non plus à prouver son innocence. Tous ceux qu’il rencontre alors sont persuadés qu’il a conservé le portefeuille.Le lendemain, un valet de ferme restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route; maître Hauchecorne se croit enfin délivré. Hélas, dans les conversations, plus il raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui qui, après avoir trouvé le portefeuille, l’a fait rapporter par un tiers. Hauchecorne tombe dans l’obsession, il est malade puis il meurt et ses derniers mots sont encore pour clamer son innocence, c’est « une ‘tite ficelle » était sa dernière phrase.
C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan, maître Hauchecorne. Maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, avec lequel il est fâché. Plus tard, un crieur public fait savoir que quelqu’un a perdu un portefeuille. Maître Hauchecorne est accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille. il est dénoncé par Malandain. Convoqué chez le maire pour s’expliquer,on ne peut rien retenir contre Hauchecorne, mais il n’arrive pas non plus à prouver son innocence. Tous ceux qu’il rencontre alors sont persuadés qu’il a conservé le portefeuille.Le lendemain, un valet de ferme restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route; maître Hauchecorne se croit enfin délivré. Hélas, dans les conversations, plus il raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui qui, après avoir trouvé le portefeuille, l’a fait rapporter par un tiers. Hauchecorne tombe dans l’obsession, il est malade puis il meurt et ses derniers mots sont encore pour clamer son innocence, c’est « une ‘tite ficelle » était sa dernière phrase.
Biographie de Guy de Maupassant
Guy de
Maupassant naît le 5 août 1850, au
château de Miromesnil de Tourville-sur-Arques. Sa famille est d'origine
lorraine mais fixée en Normandie depuis le XVIIIe siècle. En 1856, son frère Hervé vient au monde. Sa
mère se retire à Etretat, en 1860,
avec ses deux fils. En1861-1862 l'abbé
Aubourg se charge alors de l'apprentissage des mathématiques, du grec, du latin
et du catéchisme. Maupassant entre au séminaire d'Yvetot en 1863. Trois ans après, il devient un élève
indiscipliné et sera rendu à sa mère. L'élève de terminale passe tous ses
dimanches à Croisset en compagnie de Flaubert, qui le guide dans ses premiers
écrits poétiques et qui sans cesse lui rappelle : regarder, observer, disséquer
du regard avant d'écrire. Guy de Maupassant est alors initié à l'école
réaliste. Après l'obtention de son baccalauréat en juillet 1869, il s'inscrit à la faculté de droit de
Paris. Mais en 1870 c'est la déclaration de guerre avec la
Prusse. Maupassant s'engage comme garde mobile et assiste à la débâcle dont il
évoquera les scènes dans plusieurs nouvelles.
Le 1er février 1873 il entre au ministère de la Marine. Maupassant ne supporte ni les contraintes ni ses collègues. En 1875, il publie sous le pseudonyme de Joseph Prunier, son premier conte : Une Main d'Ecorché. Maupassant fréquente les grands de la production littéraire du moment : Tourgueniev, Zola, Flaubert, Edmond de Goncourt, Mallarmé et bien d'autres. Sur les recommandations de Flaubert, il réussit à intégrer le ministère de l'instruction publique. En 1877, l'écrivain souffre de « la grande vérole, celle dont est mort François Ier ».
1880 est l'année de la consécration de Maupassant. Il publie Boule de suif, sa première. La mort brutale de Flaubert, cette même année, le touche profondément. Il ne se console pas de cette disparition. Maupassant se remet au travail en 1881. Le vif succès remporté par La Maison Tellier l'encourage. Désormais Maupassant peut vivre de la littérature. En 1883, Une Vie, son premier roman voit enfin le jour après six années de gestation. En 1884, Les Contes de la Bécasse sont un chef-d'oeuvre de plus. Le 7 juin 1885 Maupassant sort Bel Ami. qui ressemble beaucoup à son auteur. Une année très faste puisqu'il ne publiera pas moins de trente contes
En 1887, vient Mont-Oriol. Horla fait découvrir au public un univers fantastique. Maupassant fait l'analyse de la progression de la folie chez un personnage qui finira par être dépossédé de sa propre personnalité. Les périodes d'écriture alternent avec des voyages en Afrique du Nord. En mai 1889, Maupassant publie Fort Comme La Mort. La peur de vieillir et de mourir occupe de plus en plus sa pensée. Il quitte la France pour un voyage en Italie afin d'oublier l'image de la folie qui le poursuit. En 1891, il fait une cure à Divonne-les-Bains. Son état physique est tel qu'il avoue à son médecin : 'Il y a des jours où j'ai rudement envie de me foutre une balle dans la tête. Je ne peux pas lire, toute lettre que j'écris me donne un mal... Dieu que j'en ai assez de la vie.' Un an après, à Nice, il s'ouvre la gorge. Il sombre peu à peu dans l'anéantissement. De fait, depuis un an un roman, L'Angelus est commencé. L'oeuvre restera inachevée. Ses malaises sont de plus en plus fréquents et il quitte de moins en moins la chambre. Les médecins décident de l'interner le 7 janvier 1892 et c'est à la clinique qu'il mourra le 6 juillet 1893, âgé de 43 ans, après de longs mois de délires et d'isolement.
Le 1er février 1873 il entre au ministère de la Marine. Maupassant ne supporte ni les contraintes ni ses collègues. En 1875, il publie sous le pseudonyme de Joseph Prunier, son premier conte : Une Main d'Ecorché. Maupassant fréquente les grands de la production littéraire du moment : Tourgueniev, Zola, Flaubert, Edmond de Goncourt, Mallarmé et bien d'autres. Sur les recommandations de Flaubert, il réussit à intégrer le ministère de l'instruction publique. En 1877, l'écrivain souffre de « la grande vérole, celle dont est mort François Ier ».
1880 est l'année de la consécration de Maupassant. Il publie Boule de suif, sa première. La mort brutale de Flaubert, cette même année, le touche profondément. Il ne se console pas de cette disparition. Maupassant se remet au travail en 1881. Le vif succès remporté par La Maison Tellier l'encourage. Désormais Maupassant peut vivre de la littérature. En 1883, Une Vie, son premier roman voit enfin le jour après six années de gestation. En 1884, Les Contes de la Bécasse sont un chef-d'oeuvre de plus. Le 7 juin 1885 Maupassant sort Bel Ami. qui ressemble beaucoup à son auteur. Une année très faste puisqu'il ne publiera pas moins de trente contes
En 1887, vient Mont-Oriol. Horla fait découvrir au public un univers fantastique. Maupassant fait l'analyse de la progression de la folie chez un personnage qui finira par être dépossédé de sa propre personnalité. Les périodes d'écriture alternent avec des voyages en Afrique du Nord. En mai 1889, Maupassant publie Fort Comme La Mort. La peur de vieillir et de mourir occupe de plus en plus sa pensée. Il quitte la France pour un voyage en Italie afin d'oublier l'image de la folie qui le poursuit. En 1891, il fait une cure à Divonne-les-Bains. Son état physique est tel qu'il avoue à son médecin : 'Il y a des jours où j'ai rudement envie de me foutre une balle dans la tête. Je ne peux pas lire, toute lettre que j'écris me donne un mal... Dieu que j'en ai assez de la vie.' Un an après, à Nice, il s'ouvre la gorge. Il sombre peu à peu dans l'anéantissement. De fait, depuis un an un roman, L'Angelus est commencé. L'oeuvre restera inachevée. Ses malaises sont de plus en plus fréquents et il quitte de moins en moins la chambre. Les médecins décident de l'interner le 7 janvier 1892 et c'est à la clinique qu'il mourra le 6 juillet 1893, âgé de 43 ans, après de longs mois de délires et d'isolement.
Les Personnages
Les personnages
principaux de cette nouvelle sont
Maître
Hauchecorne:
Le personnage autour duquel tourne toute l'histoire pour avoir été vu ramasser une ficelle par terre, il a été accusé d'avoir ramassé le portefeuille perdu au même moment de maître Fortuné Houlbrèque.
Maître Malandin:
Bourrelier et rival de maître Hauchecorne; c'est lui qui a informé Mr le maire de l'histoire de maître Hauchecorne .Il a monté un coup contre ce dernier.
Le maire:
Le notaire de l'endroit<<homme gros, grave, à phrases pompeuses>>.IL convoqua maître Hauchecorne auprès de son bureau pour l'enquêter au sujet de porte feuille que maitre Fortuné Houlbrèque a perdu.
Maitre fortuné:
Il a été évoqué dans le récit, car c'était lui qui a perdu le portefeuille.
Le personnage autour duquel tourne toute l'histoire pour avoir été vu ramasser une ficelle par terre, il a été accusé d'avoir ramassé le portefeuille perdu au même moment de maître Fortuné Houlbrèque.
Maître Malandin:
Bourrelier et rival de maître Hauchecorne; c'est lui qui a informé Mr le maire de l'histoire de maître Hauchecorne .Il a monté un coup contre ce dernier.
Le maire:
Le notaire de l'endroit<<homme gros, grave, à phrases pompeuses>>.IL convoqua maître Hauchecorne auprès de son bureau pour l'enquêter au sujet de porte feuille que maitre Fortuné Houlbrèque a perdu.
Maitre fortuné:
Il a été évoqué dans le récit, car c'était lui qui a perdu le portefeuille.
Les personnages
secondaires de cette nouvelle sont
Le brigadier de gendarmerie:
Il est venu demander maitre Hauchecorne chez maitre Jourdain pou qu'il se présente auprès du bureau de M. le maire
Maitre Anthime:
Un acheteur de passage dans le marché parmi d'autres. Il a été invoqué dans la description de la manière dont ce fait le marchandage des prix dans le marché surtout par les acheteurs et las paysannes.
Maitre Jourdain:
Chez lui aubergiste et maquignon, mangeaient toute l'aristocratie.
Marius Paumelle:
<<valet de ferme de maitre Breton, cultivateur à Ymauville>>.Le lendemain, il ramena le porte feuille de maitre Fortuné Houlbrèque
Il est venu demander maitre Hauchecorne chez maitre Jourdain pou qu'il se présente auprès du bureau de M. le maire
Maitre Anthime:
Un acheteur de passage dans le marché parmi d'autres. Il a été invoqué dans la description de la manière dont ce fait le marchandage des prix dans le marché surtout par les acheteurs et las paysannes.
Maitre Jourdain:
Chez lui aubergiste et maquignon, mangeaient toute l'aristocratie.
Marius Paumelle:
<<valet de ferme de maitre Breton, cultivateur à Ymauville>>.Le lendemain, il ramena le porte feuille de maitre Fortuné Houlbrèque
Les paysans
Une nouvelle est un récit court et
bref. Elle attire souvent les lecteurs par sa brièveté et son peu de
description. À l'origine de la longueur d'un paragraphe, il pouvait de ce fait
être publié aussi bien dans les journaux qu'en recueil.
Apparu à la fin du Moyen Âge, ce genre littéraire était alors proche du roman et d'inspiration réaliste1, se distinguant peu du conte. À partir du xixe siècle,
les auteurs ont progressivement développé d'autres possibilités du genre, en
s'appuyant sur la concentration de l'histoire pour renforcer l'effet de
celle-ci sur le lecteur, par exemple par undénouement surprenant. Les thèmes se
sont également élargis : la nouvelle est devenue une forme privilégiée de
la littérature fantastique, policière, et de science-fiction.
Une nouvelle réaliste,
est une nouvelle qui,
comme l'indique son nom, se fonde sur la réalité. Mettant en scène peu de
personnages, mais fortement caractérisés, dans un cadre spatio-temporel
délimité, elle est centrée sur un fragment de vie ou une anecdote.
À la différence du conte merveilleux, elle est ancrée dans le réel. En effet cette nouvelle cherche à raconter une histoire ou un fait dans toute sa vérité. L'auteur de ce
genre de texte montre qu'il ne ment pas au lecteur et ne l'incite pas à prendre d'avis. Il rapporte les faits tout simplement. Le Réalisme puise ses thèmes dans l'observation du monde contemporain, social et historique : il s'intéresse aux choses, aux gens et aux
situations qui n'étaient pas jusque là considérés comme artistiques. Ainsi, Balzac, dans Le Père Goriot, décrit un intérieur où tout est sale, nauséabond, délabré, écoeurant.
À la différence du conte merveilleux, elle est ancrée dans le réel. En effet cette nouvelle cherche à raconter une histoire ou un fait dans toute sa vérité. L'auteur de ce
genre de texte montre qu'il ne ment pas au lecteur et ne l'incite pas à prendre d'avis. Il rapporte les faits tout simplement. Le Réalisme puise ses thèmes dans l'observation du monde contemporain, social et historique : il s'intéresse aux choses, aux gens et aux
situations qui n'étaient pas jusque là considérés comme artistiques. Ainsi, Balzac, dans Le Père Goriot, décrit un intérieur où tout est sale, nauséabond, délabré, écoeurant.
Le réalisme est un mouvement artistique moderne apparu vers 1850 en
France .
On l’attribue à tort à Jules Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme (« Le
nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles
comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités
nettement tranchées », Lettre à George Sand). Il rappelle
d’ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes
critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme. Celui-ci naquit du
besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la
sottise, le poncif et le bon sens1 ». Le réalisme est un mouvement culturel qui est caractérisé
par une attitude de l’artiste face au réel. Il définit un type de littérature qui
veut représenter le quotidien le plus fidèlement à la réalité possible, sans
omettre le banal avec un point de vue objectif. Le réalisme cherche à dépeindre
la réalité telle qu’elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant
ses sujets dans les classes moyennes ou populaires, et abordant des thèmes
comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements
sociaux. Ce mouvement apparait dans la seconde moitié du xixe siècle pour
s’opposer au romantisme, qui a dominé la
première moitié du siècle et pour dénoncer et analyser les mœurs de la vie
quotidienne. Il s’étendra ensuite à l’ensemble de l’Europe et à l’Amérique, où
il survivra jusque dans les années 1950. Les mouvements qui dérivent du
réalisme sont le symbolisme, le naturalisme, le Parnasse et le surréalisme2.
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