Les temps du
récit
Comment et pourquoi emploie-t-on ces
temps ?
1° L’imparfait
Ce temps s’utilise pour des actions secondaires,
des actions peu importantes comme la description :
La terre rouge était ravinée
de sillons.
Il s’emploie également pour des actions inachevées,
non délimitées dans le temps :
Il se
promenait lorsque l’orage éclata.
Dans notre exemple, on peut penser que
notre personnage est toujours en train de se promener. C’est une action qui
dure peut-être encore, elle n’est pas achevée.
2° Le passé simple
Ce temps s’utilise pour des actions de premier plan. Ce sont les événements importants qui font
progresser l’histoire. C’est le contraire de l’imparfait.
De plus, un fait exprimé au passé simple
est un fait terminé, achevé, délimité dans
le temps.
L’exemple ci-dessus le montre (Il se
promenait lorsque l’orage éclata). L’action importante (au premier plan) est “éclata”.
Elle est délimitée dans le temps. On dit qu’elle est achevée (l’orage a éclaté,
c’est un fait avéré, achevé).
3° Le plus-que-parfait
On l’emploie pour des actions antérieures.
Jean avait décidé de
prendre l’air. Il se promenait lorsque l’orage éclata.
La décision de prendre l’air a été prise
avant de se promener. C’est pourquoi elle est au plus-que-parfait. Ce temps
exprime l’antériorité.
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