La culture de
Maroc
LA LANGUE
A côté de l'arabe classique, la langue de l'éducation, de l'administration et des médias, la langue de tous les jours au Maroc est l'arabe dialectal, ainsi que le Tamazight (berbère), parlé dans le Rif, les Atlas et le Souss, et qui varie selon les régions. La plupart des Marocains parlent le français, beaucoup parlent l'espagnol et l'anglais.
RELIGION
L'Islam est la religion officielle du Maroc, mais la coexistence avec les autres religions est parfaite (la pratique des autres religions révélées est d'ailleurs garantie par la constitution). La journée est rythmée par cinq appels à la prière. C'est le muezzin qui les annonce du haut de son minaret. Pendant le mois du Ramadan, les Marocains jeûnent, cessent de boire et de fumer du lever au coucher du soleil. Evidemment, leur quotidien s'en trouve modifié. La plupart des administrations, services publics, monuments et magasins aménagent leurs horaires. Toutefois, les non-musulmans trouvent à manger dans certains restaurants, en particulier dans les hôtels. Les journées se traînent mais que les nuits sont belles !
CUISINE
La cuisine marocaine accommode avec raffinement légumes et fruits gorgés de soleil, épices rares et parfumées, délicats poissons et viandes savoureuses... La meilleure des cuisines orientales, réputée dans le monde entier, met vos papilles en fête. Voici les principaux plats marocains à goûter absolument.
Brochettes : à l'entrée d'un souk, sur une place, au bord d'une route, on cuit sous vos yeux de délicieuses brochettes : un régal, économique et rapide.
Couscous : c'est le traditionnel déjeuner familial du vendredi, mais vous en trouverez tous les jours au restaurant. Au cours de votre voyage, vous pourrez déguster mille couscous, car il varie selon les régions et la créativité de la cuisinière. Essayez de ne pas utiliser vos couverts pour le manger, mais plutôt vos doigts, à la marocaine.
Méchoui : agneau rôti à la broche ou au four. La viande fond dans la bouche !
Pastilla : une fine pâte feuilletée farcie de pigeon et d'amandes : c'est le fameux sucré salé à la marocaine. Il existe des variantes au poisson, au poulet et même au lait pour le dessert.
Plats du Ramadan : au coucher du soleil; on rompt le jeûne (f'tour) avec la riche et savoureuse harira, soupe à base de viande, lentilles, pois chiches, avec les beghrir, petites crêpes en nid d'abeille servies avec du beurre fondu et du miel, les shebbakia, gâteaux frits dans l'huile et enrobés de miel. Cette " légère " collation permet d'attendre le vrai dîner qui se déroule plus tard dans la nuit.
Tajine : ce mot désigne à la fois le contenant (plat de terre cuite décoré au typique couvercle conique) et le contenu (ragoût de viande, de volaille, de poisson et de légumes cuit à l'étouffé). Goûtez, vous comprendrez pourquoi le tajine est le plat national marocain.
Thé à la menthe : il désaltère, réchauffe, requinque, se boit le matin, après les repas, à n'importe quelle heure. Un plaisir qui ne se refuse jamais.
La pâtisserie : gâteaux au miel, cornes de gazelles, feqqas aux amandes, aux raisins secs, ghoriba aux amandes, au sésame... Irrésistible !
SAVOIR-VIVRE
Respecter les coutumes locales, c'est faire preuve d'une courtoisie élémentaire envers un pays accueillant.
Pour éviter toutes situations embarrassantes et malentendus, conformez-vous aux usages. Voici quelques règles essentielles :
Au Maroc, l'accès des mosquées et des lieux saints est interdit aux non-musulmans. Quelques exceptions : Mosquée Hassan II à Casablanca, Mausolée Mohamed V à Rabat, Mausolée Moulay Ismaïl à Meknès, Mausolée Moulay Ali Chérif à Rissani.
Evitez les tenues provocantes. Acceptez le thé à la menthe, geste d'hospitalité.
Si vous êtes invité à partager un repas familial, vous vous laverez symboliquement les mains à l'aiguière. Le repas commencera après que le maître de maison ait prononcé le " bismillah ", louange à Dieu. Mangez avec la main droite, goûtez à tout, mais ne vous croyez pas obligé de finir tout ce qu'il y a dans votre assiette, c'est en général impossible !
Evitez de boire, de manger et de fumer en public dans la journée pendant la période du Ramadan.
Si vous avez envie de photographier une personne, n'omettez pas de lui demander son autorisation.
Jours fériés
La vie civile est régie par le calendrier grégorien. A la différence d'autres pays musulmans, le week-end se compose du samedi et du dimanche. Le vendredi n'est pas férié mais administrations et services publics allongent leur pause-déjeuner pour permettre aux fidèles de se rendre à la prière. La vie religieuse suit le calendrier musulman. Il débute le 16 juillet 622, jour où le prophète Mohamed quitta La Mecque pour s'établir à Médine où il avait beaucoup plus d'adeptes. L'année hégirienne, année lunaire, se compose de 12 mois, mais elle est plus courte que l'année solaire. Le mois du Ramadan et les grandes fêtes religieuses varient par rapport au calendrier grégorien. Pour en obtenir les dates, renseignez-vous auprès de l'Office National Marocain du Tourisme.
A côté de l'arabe classique, la langue de l'éducation, de l'administration et des médias, la langue de tous les jours au Maroc est l'arabe dialectal, ainsi que le Tamazight (berbère), parlé dans le Rif, les Atlas et le Souss, et qui varie selon les régions. La plupart des Marocains parlent le français, beaucoup parlent l'espagnol et l'anglais.
RELIGION
L'Islam est la religion officielle du Maroc, mais la coexistence avec les autres religions est parfaite (la pratique des autres religions révélées est d'ailleurs garantie par la constitution). La journée est rythmée par cinq appels à la prière. C'est le muezzin qui les annonce du haut de son minaret. Pendant le mois du Ramadan, les Marocains jeûnent, cessent de boire et de fumer du lever au coucher du soleil. Evidemment, leur quotidien s'en trouve modifié. La plupart des administrations, services publics, monuments et magasins aménagent leurs horaires. Toutefois, les non-musulmans trouvent à manger dans certains restaurants, en particulier dans les hôtels. Les journées se traînent mais que les nuits sont belles !
CUISINE
La cuisine marocaine accommode avec raffinement légumes et fruits gorgés de soleil, épices rares et parfumées, délicats poissons et viandes savoureuses... La meilleure des cuisines orientales, réputée dans le monde entier, met vos papilles en fête. Voici les principaux plats marocains à goûter absolument.
Brochettes : à l'entrée d'un souk, sur une place, au bord d'une route, on cuit sous vos yeux de délicieuses brochettes : un régal, économique et rapide.
Couscous : c'est le traditionnel déjeuner familial du vendredi, mais vous en trouverez tous les jours au restaurant. Au cours de votre voyage, vous pourrez déguster mille couscous, car il varie selon les régions et la créativité de la cuisinière. Essayez de ne pas utiliser vos couverts pour le manger, mais plutôt vos doigts, à la marocaine.
Méchoui : agneau rôti à la broche ou au four. La viande fond dans la bouche !
Pastilla : une fine pâte feuilletée farcie de pigeon et d'amandes : c'est le fameux sucré salé à la marocaine. Il existe des variantes au poisson, au poulet et même au lait pour le dessert.
Plats du Ramadan : au coucher du soleil; on rompt le jeûne (f'tour) avec la riche et savoureuse harira, soupe à base de viande, lentilles, pois chiches, avec les beghrir, petites crêpes en nid d'abeille servies avec du beurre fondu et du miel, les shebbakia, gâteaux frits dans l'huile et enrobés de miel. Cette " légère " collation permet d'attendre le vrai dîner qui se déroule plus tard dans la nuit.
Tajine : ce mot désigne à la fois le contenant (plat de terre cuite décoré au typique couvercle conique) et le contenu (ragoût de viande, de volaille, de poisson et de légumes cuit à l'étouffé). Goûtez, vous comprendrez pourquoi le tajine est le plat national marocain.
Thé à la menthe : il désaltère, réchauffe, requinque, se boit le matin, après les repas, à n'importe quelle heure. Un plaisir qui ne se refuse jamais.
La pâtisserie : gâteaux au miel, cornes de gazelles, feqqas aux amandes, aux raisins secs, ghoriba aux amandes, au sésame... Irrésistible !
SAVOIR-VIVRE
Respecter les coutumes locales, c'est faire preuve d'une courtoisie élémentaire envers un pays accueillant.
Pour éviter toutes situations embarrassantes et malentendus, conformez-vous aux usages. Voici quelques règles essentielles :
Au Maroc, l'accès des mosquées et des lieux saints est interdit aux non-musulmans. Quelques exceptions : Mosquée Hassan II à Casablanca, Mausolée Mohamed V à Rabat, Mausolée Moulay Ismaïl à Meknès, Mausolée Moulay Ali Chérif à Rissani.
Evitez les tenues provocantes. Acceptez le thé à la menthe, geste d'hospitalité.
Si vous êtes invité à partager un repas familial, vous vous laverez symboliquement les mains à l'aiguière. Le repas commencera après que le maître de maison ait prononcé le " bismillah ", louange à Dieu. Mangez avec la main droite, goûtez à tout, mais ne vous croyez pas obligé de finir tout ce qu'il y a dans votre assiette, c'est en général impossible !
Evitez de boire, de manger et de fumer en public dans la journée pendant la période du Ramadan.
Si vous avez envie de photographier une personne, n'omettez pas de lui demander son autorisation.
Jours fériés
La vie civile est régie par le calendrier grégorien. A la différence d'autres pays musulmans, le week-end se compose du samedi et du dimanche. Le vendredi n'est pas férié mais administrations et services publics allongent leur pause-déjeuner pour permettre aux fidèles de se rendre à la prière. La vie religieuse suit le calendrier musulman. Il débute le 16 juillet 622, jour où le prophète Mohamed quitta La Mecque pour s'établir à Médine où il avait beaucoup plus d'adeptes. L'année hégirienne, année lunaire, se compose de 12 mois, mais elle est plus courte que l'année solaire. Le mois du Ramadan et les grandes fêtes religieuses varient par rapport au calendrier grégorien. Pour en obtenir les dates, renseignez-vous auprès de l'Office National Marocain du Tourisme.
L'art au
Maroc
De l'art hispano mauresque aux arts
artisanaux marocains
De la préhistoire subsistent quelques gravures rupestres
dispersées entre l’Atlas et le Sahara.
L’antiquité, elle, a laissé ses empreintes sur le prestigieux site deVolubilis mais
aussi à Lixus et Banasa.
Mais c’est l’art hispano mauresque qui marque
véritablement l’épanouissement artistique du Maroc qui
deviendra pendant plus de six siècles un foyer d’art islamique de
première importance. Cet art, essentiellement citadin repose sur trois
ornements principaux : l’arabesque, la calligraphie et les motifs
géométriques et floraux. Il s’exprime dans les mosquées aux minarets imposants,
les palais entourés de jardins, les fontaines finement ouvragées, les portes
monumentales, les fortifications massives, les médersas délicatement
ornementées. Le foisonnement de cet art, summum de raffinement au
service de l’art de vivre ne doit pas éclipser l’existence d’une
autre tradition artistique qui plonge ses racines dans un
passé lointain et s’épanouit dans les terres du sud, loin des cités
arabo-andalouses.
Ksours, Casbahs et Agadirs sont les exemples
les plus éblouissants de cet art d’origine berbère dont la
beauté épurée et sobre reste le fondement de la décoration.
L’architecture coloniale n’est pas en reste avec quelques
beaux témoignages à Casablanca, Rabat ou dans ces villes jadis
comptoirs telles Asilah, Safi ou El
Jadida.
Il est à noter que les marocains ont de tout temps excellé dans les arts
artisanaux : céramique, textiles, bijoux, bois… Aujourd’hui encore l’artisanat constitue
un exemple éblouissant et vivace d’une tradition séculaire. Est-ce cette
profusion qui inspira de nombreux artistes étrangers fascinés par le royaume
chérifien à l’instar d’Eugène Delacroix, Henri Matisse ou Jacques
Majorelle ?
C’est possible mais ce serait occulter les autres formes d’expressions
artistiques dont le Maroc s’est enrichi au cours de
Musique, danse,
littérature et cinéma marocains
La musique marocaine, fruit des apports culturels variés
du Maroc en est un exemple remarquable. Musique
arabo-andalouse, musique al Malhoum, populaire, gnaoua,
rurale ou contemporaine se partagent la scène d’un univers musical riche et
empreint de créativité.
Au diapason de ces musiques, les danses indissociables de certains styles
offrent un spectacle des plus authentiques lorsque les danseurs gnawas s’enivrent
de la frénésie des rythmes métalliques jusqu’à rentrer en transe.
Le patrimoine littéraire marocain, quant à lui, se
caractérise par une profusion étonnante d’œuvres que les écrivains d’expression
française n’ont jamais manqué de mettre en lumière.
Citons également
le septième art marocain, qui s’il a longtemps pâti d’un manque de
moyens voit éclore une nouvelle génération de cinéastes prometteurs.
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